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Chaosmos

Mapping-vidéo, 3 min

L’œuvre s’inspire d’un extrait de Finnegans Wake de James Joyce où l’écrivain pose la problématique de l’origine: «AS WE ARE WHERE ARE WE ARE THERE». La « première » et la « dernière » phrase sont identiques et reflètent une écriture infiniment recommencée, sans début ni fin. Pour Joyce, le cadavre est un déchet fertile éternellement procréateur: «Je suis sûr que la terre serait tout à fait riche avec de l’engrais de cadavre, os, chair (...)»

De l’écriture à l’ossature, les os collectés deviennent le support de projections d’images issues de différentes cultures : des morceaux d’univers se mélangent juxtaposant des scènes de genèse, de création, d’évolution et de mort. L’ossature se met à écrire un rêve et à raconter une brève histoire de l’univers.

Le spectateur est plongé dans un déluge d’os qui viennent rythmer et fragmenter les images et délivrent un langage qui ne cesse de bouger, de se joindre et de se briser.

Cité de la Musique, Paris

 

2018.

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